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Bonjour à tous,
je fais aujourd’hui appel à vos lumières pour réparer un jerrican usa.
C’est un modèle peu courant que je souhaite remettre en état.
J’ai remarqué deux emboutissages, l’un faisant le tour au-dessu de l’emboutissage en forme de crois et l’autre qui solidarise les flancs avec le fond.
Est il possible d’ouvrir l’un ou l’autre afin de pouvoir jouer du marteau de carrossier?
Est-ce-que les parties sont soudées à l’étain ou à l’électrique(ce qui ne me faciliterait pas la tâche).Merci pour vos remarques , idées et avis 🙂
LEON sera surement plus précis que moi mais les bidons sont soudé électriquement en continu et sertis avec une rouleuse (comme les boites de conserves)
Que veux tu faire exactement?Bonjour Michel94,
J’ai essayé de joindre LEON, via son mail direct, sans succès jusqu’à présent mais je ne désèspère pas, il doit surement chercher une solution.
Le but est de désolidariser le fond par exemple de sorte à pouvoir supprimer les bosses en tous genres puis de refermer à l’étain .
Avant de me lancer là dedans j’aurai voulu savoir ce vers quoi j’allais.
Je me doute bien des risques liés à la présence de vapeurs de carburant 😮 😮 .
Mais avec du CO² pour rendre inertes ces dernières , cela devrait être jouable 😕Bonjour upyoursbaby,
Ce serait quand même dommage de découper ce Jerrican !
Il existe une technique courament utilisé en réparation automobile : “Le tir clou”
Le principe est le suivant :
– souder une tige dans la zone emboutie du Jerrican,
– Tirer sur cette tige avec un système à inertie.
– Une fois redressé, couper la tige à ras.Sinon, tu peux braser un écrou puis visser une tige fileté dedans et tirer.
Le système à inertie est composé d’une tige avec une butée en bout. Sur la tige, coulisse une grosse masselotte.
Pour aider, tu peux également chauffer légèrement a zone à redresser pour aider lors de l’utilisation du “tir clou”
Amicalement,
Yellow-corner.
Re,
Une petite photo d’un modèle de tir-clou :
Il en existe de plusieurs tailles et de fabrication différente ! Existe aussi en FACOM 😉
Amicalemùent,
Yellow-corner.
Salut Yellow-Corner,
et merci de ta réponse .
Le système à inertie , je le connaissais, mais comme le matériel à ma disposition est plutôt rudimentaire, il me semblait qu’un démontage était plus simple.Sinon , vu la simplicité du système, je peux surement m’en fabriqué un.
Après cela n’est plus que de la technique… qui me fait défaut.Il ne va pas être beau tout de suite mon jerrican 🙁 🙁
Pour faire un tire-clou c’est simple, il suffit d’une masselotte, d’une tige lisse et d’un manchon taraudé (pas un écrou, la longueur du filetage n’est pas suffisante)
pour redresser un bidon, il y a aussi la technique de l’explosion ! un ou plusieurs gros pétard et boum le souffle repousse le métal 😛 tout est dans le dosage 😀
C’est pas une blague, j’ai vu un reportage sur un artiste qui réalisait des ”soufflages” avec des bidons et des réservoirs avec des explosifs. Les affricains aussi utilise cette technique, questions de moyens 😉
Cherche plutôt un autre bidon, il n’y a pas qu’a Vimoutier qu’il y en a à vendre 😛Bonjour à tous,
J’ai répondu à l’instant sur ta boite mail.
Je ne suis pas pour ce genre de restauration, à l’époque les jerrycans étaient réparés en atelier et les trous ressoudés également, parfois le fond était changé et soudé.
Ces soudures sont faites à la brasure cuivre.
La fabrication comme le dit Michel ( bonjour Michel ) 😀 était faite de soudures électriques.
J’ai vu cet exemplaire en photo, c’est une belle pièce, rare sous nos contrées.
Perso je lui ferais éventuellement une peinture après avoir retiré la couche “civile” et voir les marquages en dessous.
Bien entendu cela n’engage que moi et chacun fait en fonction de ce qu’il souhaite.
Dernièrement j’ai restauré un Nowak de 1942 pour un ami du club , cela a été son désir de refaire une peinture “gris/noir” neuve.
Perso après décapage de la couche grise civile, 60 à 70 % de peinture d’origine. Je l’aurais laissé comme cela.
Maintenant je ne critique pas le choix de chacun, mais par expérience je préfère laisser un objet dans son jus après décapage de la dernière couche de peinture.
Je ne repeinds maintenant que les modèles qui n’ont plus de peinture d’origine.
Pour les bosses, je n’ai jamais tenté l’expérience mais une chambre à air gonfler à l’intérieur pourrait donner des résultats. Technique soit disant utilisée sur des réservoirs de moto cabossés.
Mon sentiment c’est de laissé ces objets avec leurs bosses, coups etc cela fait partie de leur histoire + de 60 ans
C’est un grand débat et je ne veux pas polémiquer, je suis aussi admiratif de voir une Jeep refaite sortie d’usine qu’une restauration avec une caisse qui a des bosses….
Bien amicalement,
Léon 😀 😀Et je vais dire une bétise? avec de l’air comprimé? Pour dégazer, vous mettez du produit à vaiselle et vous remplissez d’eau, pas cher efficace là je sais de quoi je parle!
Bonsoir à tous,
J’y vais aussi de mon expérience : si c’est c’est une simple déformation en creux , un simple gonflage à l’air comprimé fera revenir sans problème . Mais il faut savoir s’arrêter à temps ! Si il y a un pli , c’est inutile , ou alors chauffe , martelage , donc ouvrir le bidon comme une boite de conserve .
Pour un découpage , le remplir au maximum d’eau , ne pas créer de chambre prisonnière de gaz , donc travailler bouchon ouvert vers le haut , et bidon incliné pour ventiler la chambre qui peut se créer dans la poignée
JerryQuestion bête, comment restaurer un jerrycan GB de 1943 (carburant) dont la peinture de protection intérieure barre en couille, donc intérieur attaqué par la rouille… précision le jerrycan ne fuit pas. la peinture ext. verte semble d’origine bien qu’attaquée par la rouille et visiblement le passage d’une brosse métallique…
c’est le seul rescapé d’un lot de 5 jerrycan tant US, GB, et allemand… Et j’aimerai bien pouvoir m’en servir…ma femme ne l’appréciera pas en déco dans le salon…Bonjour,
Pour un jerrycan GB de 1943 cela ne vaut pas le coup de le restaurer avec des produits pour réservoir. C’est une bonne idée Michel mais beaucoup trop onéreux pour ce type de jerrycan !
On trouve très facilement dans des brocantes des GB à bas prix, pourquoi se priver ?
Le jerrycan allemand que vous avez récupéré se trouve dans quel état ?
Je suis intéréssé par les marquages sur le côté : fabricant, la date, le n° de série et présence de Wehrmacht ou non.
Bien amicalement,
Léon 😀Ben comme je le disais c’est le seul rescapé… les autres ont fini à la benne, mon père ayant decaper les restes de peinture ext. à la potasse ça a flingué le revêtement intérieur…celui-ci y a échappé car pas rangé au même endroit.. Désolé Léon
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