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Bonjour,Oui, oui … On aurait pu tracter la Jeep de Stef avec une sangle mais par ce temps pluvieux, pousser nous a réchauffés un peu ! 😉
Il faut maintenant penser au ravitaillement. A l’origine, nous avions pensé faire de bonnes cotes de bœuf au BBQ … Mais vu le temps, nous avons changé nos plans. Ce sera une bonne fondue !
Arrêt à la fromagerie.
Petite visite de la fromagerie, achat du fromage, du vin … Enfin tout ce qu’il faut pour ce soir.
Nous nous dirigeons maintenant, vers la Chartreuse de Meyriat. A notre arrivée, nous apercevons des affiches sur la porte … Mais oui, ce sont les journées du patrimoine !
Nous ne sommes pas embêtés par la foule.
Deux personnes sont là pour les visites. Très heureux de voir enfin des voyageurs ! Nous avons droit à une visite guidée.
Un peu d’histoire …
La Chartreuse de Meyriat était située au nord du Plateau, sur un emplacement occupé aujourd’hui par une magnifique forêt, sur les communes de Brénod et de Vieu-d’Izenave.
Des centaines de moines chartreux se sont succédés en ces lieux solitaires depuis 1116.
Il reste aujourd’hui bien peu d’éléments des bâtiments de l’Abbaye : des pierres éparses, …
C’est de saison …
Plan de La Chartreuse.
La journée est déjà bien avancée et il va falloir penser à prendre le chemin de notre gite pour la nuit.
La suite bientôt !
Amicalement,
Christophe.
Bonjour,Nous roulons maintenant vers le lac Genin. En temps normal, c’est un endroit magnifique pour se reposer et faire un bon piquenique.
Aujourd’hui, c’est un peu tristounet !
Le Lac Genin.
Non, non … il faut positiver !
Quel temps de M….
En temps normal, ça donne ça :
Aller, on continue notre progression …
Amicalement,
Christophe.
Bonjour,Bah oui, la Jeep, c’est bien aussi sous la pluie ! 😉 Et on est pas emmerdé par les touristes !
Amicalement,
Christophe.
Bonjour,Nous roulons maintenant vers notre gite pour la nuit. Il se situe près de Belleydoux dans un village nommé Gobet.
Départ du Lac Genin.
Nous arrivons à Gobet sous la pluie, nous trouvons le gite sans trop de problème mais nous apercevons un mot sur la porte … En fait, les propriétaires ne sont pas là mais les clés sont sur la porte et il n’y a plus qu’à s’installer !
Nous voici à l’abri.
Une journée de Jeep sous la pluie … Ca use hein !?
Pour les Jeeps, c’est une autre histoire, elles resteront devant le gite, sous la pluie !
Le gite est bien équipé, il y a une grande cuisine, et plusieurs chambrées. Etant donné qu’il y a aussi un poêle à bois, nous en profitons pour faire une bonne flambée ! 😉
Ca va nous réchauffer et ça va aussi nous permettre de faire sécher nos affaires.L’apéro, c’est sacré ! Audrey, Mickaël, Amélie et moi.
Stef, l’Adjudant-Chef Pascal et Sylvie.
Hervé à droite.
Bon, il va falloir penser à préparer la bouffe ! Ca creuse les balades en Jeep ! Ce soir, c’est FONDUE !
L’adjudant-Chef en pleine action.
A table !!!
Après cette bonne fondue, nous retournons près du poêle à bois pour discuter un peu avant d’aller dormir.
Il est maintenant bientôt Minuit … Il faut dormir un peu … La journée de demain sera LONGUE !
Ne manquez pas notre prochain épisode …Amicalement,
Christophe.Ben, Manu et moi, on sait ou aller en vacances sans que le climat ne nous change de notre Bretagne !!!!!! 😀 😀 😀
Bon moment de convivialité ! 😉
Christophe est, toujours aussi bon pour les récits de balades !!!
tu donnes vraiment envie d’etre present !
Un bonjour à Amélie et Stephane au passage :
je connais bien la region et vous suis presque pas à pas !
une jeep passant la nuit sous la pluie peut etre très capricieuse au réveil !!!
Attendons la suite
jn b
Bonjour Jean-Noël,Ca change de nos sorties Ardéchoises ! 😉 Et je vois que tu connais bien nos Jeeps … Tu anticipes déjà !
A très bientôt pour de nouvelles sorties,
Christophe.
T’as mis tes roues , elle roule ta Jeep….?
T’aurais trop peur de la salir…venir en vacances avec moi… 😛 L’enfer tu connais? 😛
Bonjour,Après une bonne nuit de repos, il faut penser à se lever ! Je jette un œil par la fenêtre … Il pleut ! La météo ne nous aura pas épargné ce week-end.
Mais pour le moment, direction la cuisine pour le petit Déj. Tout le monde n’a pas les yeux en face des trous mais bon, après un bon café, ça devrait le faire.Dehors, les Jeeps sont toujours là … Humides.
Avant de reprendre la route, il faut plier bagages et faire le ménage. Stef passe la serpillière dans l’entrée, tout le monde est maintenant dehors.
Le propriétaire de gite fait du fromage … Nous en profitons donc pour lui en acheter.
Contrôle des Jeeps avant le départ … Notre Adjudant-Chef Pascal vérifie le niveau d’huile et …
Nooonnnnnnn ! Il ne va pas nous lâcher celui-là …
Les Jeeps.
Que se passe-t-il Pascal ? Bah, je ne vois pas le niveau d’huile !!! “Essaye encore” Non, pas d’huile ! Heureusement, Stef a un bidon en réserve.
Maintenant, on est prêt … Enfin, on le pense ! Mais il va falloir pousser la Jeep de Stef qui n’a plus de démarreur. Il y a une descente donc ça devrait le faire.
On pousse, on pousse … Rien ! Il faut que ça pète avant d’arriver en bas ! C’est bon, elle est partie.Nous remontons vers le gite et … Une seule Jeep a démarrée. Les autres ne veulent pas ! Il va donc falloir pousser aussi la “Follow-Me” et celle de Franck.
Quand ça veut pas … Ca veut pas.
La Jeep de Franck ne démarrera pas avant le bas de la descente. Nous sortons donc la sangle pour l’atteler à la “Follow-Me” …
Mise en place de la sangle.
Sous l’œil “Expert” de notre Adjudant-Chef.
Et c’est parti …
OK, toutes les Jeeps sont maintenant opérationnelles. Le point positif dans tout ça, c’est qu’on s’est bien réchauffé en poussant ! 😉
Audrey et Mickaël.
Sylvie.
Les plus beaux !
Direction La Prairie d’Echallon …
Ne manquez pas notre prochain épisode …
Amicalement,
Christophe.
Bonjour,Que d’émotions dès le matin ! Mais bon, nous voici en route pour la Prairie d’Echallon.
En arrivant vers Echallon, nous constatons qu’il y a une course de VTT … Espérons que la Prairie ne soit pas fermée !
Faire du VTT sous la flotte … Je préfère encore être en Jeep ! 😉Nous arrivons enfin dans la plaine, et là, nous apercevons le monument.
C’est humide !
Photo de famille.
La forêt est dans la brume … visibilité médiocre … Si on fait du chemin, ça va être gras !
La “Follow-Me” est bien encadrée.
Le monument aux ailes alliées.
On se croirait en hiver.
Fait pas chaud ici, on repart pour la Borne au Lion
Ne manquez pas notre prochain épisode …
Amicalement,
Christophe.
Bonjour,La plaine d’Echallon … Un peu d’histoire :
Les réseaux d’aide alliée aux maquis de l’Ain
Les opérations aériennes en France sont préparées par les Alliés dès 1942. Le Service des Atterrissages et des Parachutages (S.A.P.) dispose de 33 terrains homologués dans l’Ain, principalement en Bresse, Dombes et Bugey. Parallèlement, en Angleterre, des réfugiés français veulent participer à la libération de leur pays. Winston Churchill décide de les aider en créant des réseaux nationaux de résistance chargés de coordonner les opérations de sabotage contre l’ennemi. Cette organisation secrète rattachée à l’Etat-Major anglais est le S.O.E. (“Special Operation Executive“).Fanion du « S.A.P. »
Au sein du S.O.E., le colonel Buckmaster fonde son propre réseau. Sa section F coordonne une centaine de réseaux en France et arme des milliers de résistants en organisant de nombreuses opérations aériennes. Sur la seule période de janvier à mai 1944, plus de 7 500 armes et 9 tonnes d’explosifs sont largués dans le ciel de l’Ain.
L’opération Marksman
Richard Heslop est un officier britannique du S.O.E. dit « Xavier ». Il organise avec Jean Rosenthal du B.C.R.A (Bureau central de Renseignements et d’Action rattaché à l’état-major du général De Gaulle) l’opération « Marksman » dont il est responsable. Il arrive dans le Jura par avion en octobre 1943 avec Owen Johnson dit « Paul » et Elisabeth Reynolds dite « Rochester », agents britanniques de l’Office of Strategic Services. Ils sont chargés de repérer les terrains, d’organiser la réception du matériel et de transmettre les consignes du commandement allié.Parachutage à Izernore en août 1944
Heslop et Johnson s’installent au poste de commandement de Romans-Petit et coordonnent de nombreux parachutages. En deux mois, entre mars et avril 1944, 589 containers de matériel sont réceptionnés. Lorsque le premier parachutage de jour est réalisé à Port, des mesures de sécurité exceptionnelles sont prises à Nantua. La circulation est paralysée, le central téléphonique est occupé, un barrage et des patrouilles de maquis sont mis en place dans les rues.
Parachutage dans la prairie d’Echallon
Container largué par un B-17 au-dessus de la prairie d’Echallon le 1er août 1944
Le 1er août 1944, à partir d’un petit poste de commandement à Montréal-la-Cluse des signaux radios sont envoyés durant toute la matinée pour guider les avions. A partir de 15h30, dans la prairie d’Echallon, 36 forteresses volantes Boeing B-17 encadrées d’une escorte d’avions chasseurs P-51 Mustang larguent en 3 vagues successives près de 400 tonnes de matériel ! Leur contenu est réparti entre le maquis et l’Armée Secrète déjà constitués, les F.T.P. (Francs-Tireurs et Partisans) et l’O.M.A. (Organisation Métropolitaine de l’Armée) en formation. Cette opération est restée comme un exemple emblématique de l’aide Interalliée aux maquisards dans leur combat contre l’occupant nazi.
Des opérations « pick-up » (transfert d’agents) sont aussi réalisées. C’est ainsi que Marcel Veilleux dit « Yvelot », opérateur radio, rejoint le réseau « Marksman » en juillet 1944.Notice de démontage d’un cylindre de type « H » utilisé lors des parachutages
Le monument aux Ailes Alliées
En octobre 1946, le maire d’Echallon Emile Tournier-Coletta, ancien résistant, décide l’édification d’un monument. Son fils en dessine la maquette. Bâti en forme de pyramide surmontée d’une croix de Lorraine, il porte une stèle avec l’inscription « Ici, les ailes alliées apportèrent l’aide à nos défenseurs et les armes de la libération ». Un buste sculpté par M. Maillet représente un maquisard muni d’un fusil Sten, le bras gauche levé et scrutant le ciel.
Le monument est inauguré en 1947. En partie détruit par la foudre en 1974, il fut immédiatement réparé.Le monument aux Ailes Alliées dans la prairie d’Echallon
Les cendres de quatre officiers appartenant au réseau Buckmaster y ont été déposées :
– Colonel britannique Richard Harry HESLOP (1907 – 1973)
– Capitaine américain Owen Denis JOHNSON (1918 – 1993)
– Capitaine français Raymond AUBIN dit « Alfred LAJOIE » (1909 – 1991)
– Lieutenant canadien Marcel VEILLEUX dit « YVELOT » (1921 – 2004)Amicalement,
Christophe.Bonsoir,
Merci pour les photos d’époque ainsi que les très intéressantes explications sur les maquis de l’Ain.
Eric
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