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Pour trouver ces informations il faut avoir un peu d’expérience. Comme je l’ai dit, je suis historien et j’ai fait pas mal de recherches pour retrouver des familles de pilotes américains abattus dans ma région ainsi que le site des crashs. On peut obtenir pas mal de choses en ligne. Mais ce n’est pas gratuit, c’est le cas des documents dont j’ai extrait ces informations. Il existe des moyens détournés mais légaux pour ne pas avoir à payer tout le temps… je ne m’étendrai pas sur ce sujet.
😀La caserne de la citadelle de Langres est probablement le lieu où se tenait le 623ème Bataillon de maintenance Automobile.
Désolé de la longueur de ma réponse mais au moins ce sera assez complet. Je précise que ces informations proviennent directement des archives de l’US ARMY. Etant historien de formation, j’ai l’habitude de citer mes sources. (Organisation Order n°46 du 25 juillet 1945 et History du CONAD 1942-1945)
Le 623eme Bataillon de Maintenance Automobile US était composé de 2 compagnies en octobre1944 : la 3024ème Compagnie spécialisée dans les reconstructions moteur et la 3042ème (pour les boites et les ponts). Une réorganisation en juillet 1945 indique la présence d’une deuxième compagnie spécialisée dans la réfection des moteurs; la 3023ème compagnie.
Pour le reste voici ce que j’ai découvert: Mi -octobre 1944, la 7ème Armée US et la 1ère Armée Française étaient conscients que la campagne prolongée de la Côte d’Azur aux Vosges avait mis à rude épreuve les moyens de transport de l’Armée. La nécessité de remplacer les moteurs, qui à l’époque devaient venir de Marseille, était particulièrement vitale. Pour faire face à cette situation, le 623e bataillon de maintenance automobile s’est déplacé de Marseille vers le nord dans les premiers jours de novembre et a installé un atelier de reconstruction de moteurs dans une caserne à Langres le 6 novembre 1944. Le 623e bataillon de maintenance automobile avait une longue expérience dans ce domaine, ayant géré pendant 15 mois la plus grande usine de reconstruction de moteurs du théâtre d’opérations nord-africain, située à Oran, en Algérie. Afin d’utiliser au mieux le personnel hautement qualifié et spécialisé, dont un grand nombre avait rejoint le bataillon après avoir travaillé dans le civil comme artisans dans cette phase particulière du travail sur les moteurs, le commandant a jugé opportun de mettre en place un vaste programme de formation de civils – parmi lesquels des Français, des Espagnols et des Arabes – pour prendre en charge de nombreuses tâches moins spéciales afin de libérer ses hommes pour des activités de supervision. En outre, il a été appelé à former du personnel militaire français dans le cadre du réarmement de la France et du personnel italien prisonnier de guerre dans le cadre du programme alors institué pour la formation de ces unités italiennes.
Cette expérience a permis au Bataillon de s’implanter à Langres. Là, une formation approfondie est dispensée aux prisonniers de guerre allemands, sous la supervision immédiate de leurs propres officiers et techniciens, avec des équipes d’inspection et de contrôle ponctuel composées de membres du Bataillon pour vérifier les détails de l’opération et de la supervision.
Il y avait 575 hommes employés sur la chaîne de montage de reconstruction de moteurs et dans le département d’accessoires adjacent. Pendant les mois d’hiver, les conditions de travail étaient difficiles, principalement en raison du manque de chaleur. Les conditions de travail se sont améliorées à partir du printemps lorsque la Continentale Advance Ordnance Section (CONAD) a cédé l’installation à la Section Intermédiaire de l’Oise, la production était alors au rythme de 115 moteurs Jeep ou 85 moteurs camions par jour.J’ai trouvé pas mal d’infos je vous livre tout cela dès que j’ai le temps… 😀
D’après ce que j’ai vu sur le net, je pense qu’au sein de ce bataillon il y avait des compagnies qui correspondaient à différents échelons de maintenance: Ordnance Medium Automotive Maintenance Company (3eme et 4eme échelons de maintenance) et Ordnance Heavy Automotive Maintenance Company pour les réparations des échelons 4 à 5. En toute logique, selon moi, ce bataillon ne devait pas réparer que des moteurs.
Bonjour Junior,
D’après le peu d’informations dont je dispose, ce bataillon a opéré en Afrique du Nord, au Royaume Uni et en France. Cela demande a être complété.
[ Edité par 30thDIUS le 4/11/2023 12:09 ]
L’esprit jeep est là ! bravo pour ces images…
Effectivement fallait pas chercher bien loin… 😀
Merci Bruno, je ne me suis pas encore penché la dessus mais pourquoi pas par la suite.
Du coup il doit y avoir moins de place pour les passagers à l’arrière non ?
Question idiote c’est quoi un FT250 ?
un support pour la radio ?
[ Edité par 30thDIUS le 1/11/2023 18:52 ]
Jeeptic, tu es un chef !!! Il n’y a plus qu’a essayer de retrouver cette annonce…
Effectivement c’était le but de la vidange, Merci Bruno 😉
Hello,
Huile de boite à 100 % vu la viscosité et l’odeur.
Pour le moment la jeep ne roule pas encore… la caisse n’est pas encore remontée (cela rendra le démontage un peu moins fastidieux). C’est après le remplissage de la boite de transfert que la fuite a commencé. Au point que je me suis demandé si l’huile de la BT n’était pas passée dans la boite de vitesse.
Je ne sais pas si c’est possible. 😕
J’ai dégraissé il y a 5 jours ça ne fuit pas ou plus… je pensais vidanger la BV pour voir s’il restait de l’huile dedans avant de retirer le moteur pour accéder à la tulipe et au fameux joint en liège.Je m’y attèle la semaine prochaine.
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